Choix du papier

 6
août

On n’accorde pas beaucoup d’importance au choix du papier en marketing direct.

On se contente de lui demander d’être léger et économique…

C’est vrai, le choix du papier fait rarement l’objet de longues discussions en marketing direct.

Après avoir établi une courte liste de supports aptes à répondre aux critères de poids, de coûts et d’impact graphique qui prédominent lors de la conception du message, on s’en tient au couché mat ou brillant, à l’offset.

PRD votre imprimeur ET routeur vous conseille pour choisir un papier et optimiser votre action de marketing direct :

1 – Bien définir la teneur du message.

La première démarche consiste, à définir l’impact que l’on veut faire exercer par le message sur la cible et la relation que l’on entend établir avec elle.

Comme on peut souvent le constater, le papier n’est pas ressenti comme le composant le plus important du message.

Cependant, dans le choix du papier on peut exprimer beaucoup de choses, jusqu’au degré de considération que l’on porte à la cible sans exclure, bien sûr, l’importance du message informatif qui doit être véhiculé.

Mais il est clair que les préoccupations principales de notre client, outre que son message soit correctement véhiculé, sont, d’une part, que le papier choisi représente au mieux ce qu’il prétend vouloir être auprès de la cible et que, d’autre part, que cela se fasse sans le franchissement du célèbre palier postal en terme poids lié à l’affranchissement…

Autrement dit, le papier va venir en concurrence avec les autres éléments concernant  la modération du coût et notamment : le poids et la longueur du texte, le nombre d’exemplaires que l’on veut imprimer, et plus encore l’investissement dans le visuel et la finition (découpe, brochage, gaufrage, etc.)

2 – Identifier le papier.

L’immense majorité des mailings que nous imprimons et expédions se décline sur une gamme préférée et favorite de nos clients : le papier couché mat ou offset reprolaser personnalisable 80 g/m² pour la lettre d’introduction et l’enveloppe porteuse, et couché brillant pour les documents commerciaux et autres dépliants qui ne sont pas destinés ni à être personnalisés ni à recevoir une écriture.

L’enveloppe T est presque toujours assurée d’être sur offset 80 g/m2.

Avec une mention spéciale pour les papiers couchés mat qui ont réalisé, ces dernières années, d’immenses progrès.

Au delà de ces papiers approuvés, il existe d’autres solutions : elles passent par un vaste choix de papiers de création.

Tout le monde est d’accord sur un point : plus le papier est de création, moins on l’imprime.

Pour trouver le papier qui convient au message, il faut se faire aider, et à PRD nous sommes là en tant qu’imprimeur et routeur pour vous conseiller.

Vous avez été attirés, peut être par la qualité d’un papier sur des courriers reçus ou des encarts que l’on trouve souvent dans la presse graphique, confiez nous votre ressenti et à PRD avec notre bonne connaissance des papiers et de leurs aspects techniques nous saurons vous aiguiller vers le bon produit pour votre mailing.

Il est indispensable, notamment, de voir quel genre d’impression ou de façonnage le support autorise le mieux. Certains papiers supportent mal les aplats et présentent une mauvaise résistance à l’arrachage en présence d’un gros aplat à l’impression, d’autres nécessitent un rainage avant le pliage, là encore PRD vous conseille au mieux.

D’une manière générale, il faut apprendre à modérer son effort financier sur le poste papier ou le faire à bon escient.

Choisir un papier de création quand on n’a pas d’image de marque à promouvoir est discutable, au même titre que réaliser des découpes complexes pour faire de l’esthétique peut indirectement être préjudiciable en raison du détournement d’énergie et de ressources (il y a un aspect écologique derrière…). Et puis, l’exploit technique n’est pas toujours perçu à sa juste valeur par le client ciblé.

 3 – Les différents papiers essentiels

Papier couché

Ce papier lisse possède une plus grande imprimabilité grâce à la couche de réception appliquée à sa surface (craie ou kaolin).

Il sera utilisé pour tous vos documents grâce à sa polyvalence et sa capacité à restituer fidèlement toutes les teintes.

- Un papier couché satiné peut être utilisé pour tous types de documents.

- Un papier couché mat sera privilégié pour des ouvrages d’art et un rendu plus raffiné.

- Un papier couché brillant sera plus utilisé pour faire ressortir vos publicités et les rendre plus visibles. Celui-ci peut avoir une main (rigidité) plus faible que les deux précédents à grammage égal.

Papier offset

L’avantage de ce papier est dans son aspect très mat et sa rigidité dès un faible grammage.

Il faut toutefois faire attention au rendu des couleurs qui paraîtront plus ternes, car l’encre a tendance à “s’enterrer” par pénétration.

- Un papier offset “tête de lettre”, conviendra pour votre communication d’entreprise par courrier et nous permettra de l’utiliser dans nos presses numériques pour de la personnalisation.

- Un papier offset “standard”, répondra à votre attente pour vos cartes de visite, chemises, cartons d’invitation ou de remerciement et même brochures en petites quantités.

Papier de création

Ces papiers ajoutent à vos documents la dimension d’un touché personnalisé, d’une apparence en harmonie avec votre esprit, et renforce l’identité visuelle de vos imprimés.

Il en existe toute une gamme : toilé, vélin, vergé, translucide, métallisé, imitation de matière, etc…

Papier autocopiant

Ce papier fin a la même utilité qu’autrefois le papier carbone, c’est pourquoi nous l’utilisons beaucoup pour la création de liasses ou différents carnets de facture, carnets de lettre de voiture, blocs autocopiants.

L’adhésif papier

Cet adhésif a de multiples avantages : permanent, enlevable, couché, vélin, fluo… mais tous de préférence pour une utilisation en intérieur.

4 – Comment se démarquer ?

Le Papier de CRÉATION :

Il est possible de se différencier en utilisant des papiers “hors du commun”, les papiers de création.

Ces papiers sont généralement des papiers texturés, très granuleux (lire plus haut “Papier de création”). Leur surface atypique donne un aspect visuel original qui se combine avec un toucher tout à fait particulier, permettant de laisser une empreinte forte à vos clients et au message que vous voulez passer.

Le Papier RECYCLÉ :

Le papier recyclé est obtenu à partir de vieux papier souvent imprimés.

L’appellation “recyclé” donne l’impression que c’est un papier écologique.

Ce n’est pas forcément le cas, car pour obtenir un bon coefficient de blancheur, un traitement chimique de désencrage, parfois à base de chlore, est effectué.

Parfois, la pâte à papier recyclée obtenue à partir de ces vieux papiers est cumulée à de la pâte à papier chimique pour améliorer la qualité de reproduction finale. On parle alors de papier recyclé à 30%, 40%, 50, 70%…

Le papier certifié PEFC :

Dans le cadre du respect de l’environnement, il est possible de s’approvisionner en papier certifié PEFC ou FSC. Ces 2 certifications sont régies par 2 organismes différents, le premier a une dimension européenne, tandis que le second rayonne au plan mondial.

La certification PEFC est destinée à tous les produits de la filière bois. Le parquet, les meubles de jardin, les lames de terrasses… peuvent comporter cette marque, tout comme le papier.

PEFC, est un le principal système de certification de gestion forestière durable. Il s’agit de donner au consommateur final l’assurance que le produit est réalisé selon des normes bien définies : forêt certifiée et contrôlée et identification du bois récolté.

Forêt certifiée et contrôlée : il s’agit d’une forêt protégée sur le plan de la biodiversité, et qui respecte la loi au niveau des coupes : respect des droits d’exploitation, pas de surexploitation, respect des lois, développement durable… pour information : 1 arbre coupé, 1 arbre planté !

Sachez qu’en confiant votre opération d’impression et de routage à PRD vous avez la certitude de vous adresser à un prestataire soucieux des normes environnementales et que nous sommes labellisés Imprim’Vert.

5 – Respecter le poste d’affranchissement

Le papier a un lourd désavantage : c’est son poids.

Résultat : en marketing direct, l’affranchissement peut représenter jusqu’à plus de la moitié des coûts.

Nos plus fidèles clients restent sensibles à l’argument économique symbolisé par ces 35 grammes par exemplaire à ne pas dépasser au risque de provoquer un véritable surcoût financier.

L’une des parades consiste à se servir des grammages. Autrement dit : utiliser un papier plus léger – pour un catalogue par exemple – ou à jouer sur les formats à la fois de l’enveloppe et du message avec ses documents. Autre astuce, diminuer la taille de la police d’un ou deux points, permet parfois de n’avoir qu’une feuille et non pas deux.

6 – Soigner l’enveloppe-porteuse

Choisir son papier, c’est aussi choisir son enveloppe. C’est elle qui crée le premier choc visuel. Elle doit aussi faire la différence avec les autres produits papiers de la boîte aux lettres du destinataire. Par son état de surface, son grain, sa couleur – on préfèrera les beaux offset ou les couchés mats. Par son format aussi. A PRD nous pouvons personnaliser votre enveloppe porteuse, avec de la variable couleur, une astuce qui donne une vrai valeur ajoutée à votre action de mailing postal.

Le surcoût de cette impression spéciale de variable couleur est négligeable comparé aux meilleurs taux d’ouverture et de retours constatés des courriers.

7 – La technique de personnalisation

Pour de très vastes campagnes d’appel à donateurs – ONG par exemple – la tendance lourde est à la personnalisation généralisée des messages.

Ce qui restreint la gamme de papiers acceptant la personnalisation laser, technique la plus communément répandue.

On utilise des offset reprolaser ou des couchés mat ou brillant qui sont garantis laser par les fabricants, et donnent entière satisfaction.

8 – Imprimeur ET routeur  = connaissance du marketing direct

En choisissant PRD qui est un imprimeur ET un routeur vous avez la garanti de ce respect du choix des papiers et des limites de poids, et toutes les contraintes liées à chaque étapes d’une opération de marketing directs, bref choisissez des professionnels !

Un imprimeur lambda  peut pas avoir l’idée de changer de grammage de papier, croyant bien faire et pour vous être agréable.

9 – Surveillez vos Bons àTirer

Vos Bons à tirer (BAT) vous sont généralement envoyés par mail.

Pensez à bien les relire, vérifier les chiffres, les adresses mail, les noms de domaine (sites web) vérifier les zones de l’impression ou du façonnage, spécialement lorsque ce dernier entre pour une part importante dans la valeur ajoutée du produit (découpes délicates, dorure, gaufrage, etc.).

Votre signature du BAT, après relecture, vous engage dans la qualité du produit fini, ne négligez pas la relecture de votre BAT.